Gestion de crise

La prise en compte des risques industriels repose sur les exploitants, les maires des communes où des établissements industriels sont implantés et les représentants de l’État dans les départements, selon un principe de gradation des risques, notamment dans leur dimension géographique.

En vertu de son pouvoir de police générale défini à l’article L. 2212-2 du code général des collectivités territoriales, il revient au maire de « prévenir, par des précautions convenables, et de faire cesser, par la distribution des secours nécessaires […] les incendies, […] de pourvoir d’urgence à toutes les mesures d’assistance et de secours et, s’il y a lieu, de provoquer l’intervention de l’administration supérieure ». 

La juxtaposition d’activités industrielles soumises à des régimes différents représente une difficulté pour la politique de prévention des risques et les programmes d’inspection des ICPE sont clairement insuffisants : un établissement déclaré peut a priori rester indéfiniment soumis à un régime inapproprié ; au nom du principe d’antériorité un site industriel peut continuer à exercer son activité à proximité immédiate d’une installation dangereuse ; une gare de triage peut permettre d’entreposer des matières dangereuses sans véritable contrôle.

Lors de l’incendie de Lubrizol à Rouen la communication des services de l’État a souffert de cinq faiblesses principales :

L’origine de l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen n’est pas définitivement établie à ce jour…

En cas d’incendie ou d’explosion d’un site industriel, un Aerōtape® placé à proximité permet, d’identifier l’origine du sinistre via l’analyse des toutes premières poussières émises.
Véritable boîte noire, il fournit une information scientifique de premier plan aux autorités sur la nature des microparticules dispersées et leur permet de communiquer avec assurance et d’agir avec discernement.  
Lorsque le danger est écarté et qu’il convient de se faire indemniser, les éléments fournis par l’Aerōtape® permettent d’accélérer les procédures.
Tout le reste du temps, quand il n’y a pas d’accident, l’Aerōtape® renseigne en temps réel sur la nature des microparticules contenues dans l’air, leur quantité et leur origine.