FAQ

Ambroisie, « la bête noire » des personnes allergiques :

Derrière ce joli nom se cache une plante invasive devenue un problème de santé publique au niveau européen tant ses effets allergisants sur l’homme sont importants. Il suffit de cinq grains de pollen / m3 d’air pour que les symptômes apparaissent et augmentent avec la concentration dans l’air. Les symptômes généralement semblables à ceux du rhume des foins commencent en général vers la mi-août et peuvent se prolonger jusqu’en octobre, avec un maximum d’intensité en septembre. Hélas pour les personnes allergiques, l’ambroisie prend la suite des graminées…
Présente surtout dans le Sud de la France, elle affecte 6 à 12 % de la population en général et 10 % des personnes allergiques.

En plus du risque sanitaire, elle représente un danger pour la biodiversité et est qualifiée de nuisance agricole avec pour conséquence des pertes de rendements sur les cultures. L’Etat oblige les collectivités locales à mener des actions ciblées (Décret 2017-645 du 26 avril 2017) mais le combat est inégal et lutter contre les trois espèces d’ambroisie incriminées nécessite la mobilisation de moyens considérables qu’il faut savoir piloter.
A ce propos, la plateforme de signalisation http://www.signalement-ambroisie.fr/ est unoutil essentiel pour la recherche et la remontée de l’information.

Des appareils de mesures apparaissent sur le marché avec la prétention de quantifier et de localiser les émissions de pollens d’Ambroisie. Ils reposent sur une forme de caractérisation et de modélisation désormais battues en brèches par des études scientifiques.
Dans le domaine des pollens Oberon Sciences, est l’un des trois fabricants partenaires retenus pour un vaste projet mené par le Comité Européen de Normalisation pour les mesures automatiques des bioaérosols ; Oberon Sciences est le seul français !
Pour l’ambroisie en particulier, Oberon Sciences été soutenu par la Région Aura pour mettre au point un radar qui permet désormais de localiser les points chauds d’émission.

Distinction échantillonneur imageur :

Lorem Ipsum : Contrary to popular belief, Lorem Ipsum is not simply random text. It has roots in a piece of classical Latin literature from 45 BC, making it over 2000 years old. Richard McClintock, a Latin professor at Hampden-Sydney College in Virginia, looked up one of the more obscure Latin words, consectetur, from a Lorem Ipsum passage, and going through the cites of the word in classical literature, discovered the undoubtable source. Lorem Ipsum comes from sections 1.10.32 and 1.10.33 of “de Finibus Bonorum et Malorum” (The Extremes of Good and Evil) by Cicero, written in 45 BC. This book is a treatise on the theory of ethics, very popular during the Renaissance. The first line of Lorem Ipsum, “Lorem ipsum dolor sit amet..”, comes from a line in section 1.10.32.
The standard chunk of Lorem Ipsum used since the 1500s is reproduced below for those interested. Sections 1.10.32 and 1.10.33 from “de Finibus Bonorum et Malorum” by Cicero are also reproduced in their exact original form, accompanied by English versions from the 1914 translation by H. Rackham.

Gestion de crise, le cas Lubrizol :

Extraits du rapport d’enquête de la commission du sénat, Incendie de l’usine Lubrizol, Juin 2020
Le 26 septembre 2019, l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen est venu rappeler à tous et de manière spectaculaire, les risques liés à l’exploitation des sites industriels les plus dangereux.
Si aucun mort ni blessé direct n’a heureusement été déploré, cet accident a frappé de plein fouet et durablement la population rouennaise et, au-delà, l’ensemble des citoyens vivant à proximité immédiate ou plus lointaine d’un des 1 200 sites Seveso répartis sur l’ensemble du territoire national. À l’issue de ses travaux, la commission d’enquête dresse les principaux constats
suivants : L’accident de Rouen souligne le manque criant de la culture de la sécurité et du risque
industriel.
Pour la commission d’enquête, le public – y compris les riverains des installations les plus dangereuses – est donc le grand absent des politiques de prévention des risques. L’accident de Rouen révèle une demande sociale non satisfaite. Cet accident a démontré une fois de plus les défauts majeurs du système national d’alerte et d’information des populations, qui s’appuie encore trop largement sur un système de sirènes dépassé.
Sur le fond, la communication de crise des services de l’État a montré ses limites par son incapacité à informer le public de façon claire, prescriptive et pédagogique et à utiliser efficacement l’ensemble des canaux de distribution disponibles (radio, télévision, presse, réseaux sociaux). Il est donc urgent de revoir la doctrine de communication de crise de l’État.
Vouloir rassurer à tout prix fait perdre de vue l’objectif principal : informer le plus clairement possible et en temps réel, quitte à adapter la communication publique en fonction du déroulé des événements. La juxtaposition d’activités industrielles soumises à des régimes différents représente une difficulté supplémentaire pour la politique de prévention des risques et les programmes d’inspection des ICPE sont clairement insuffisants : un établissement déclaré peut a priori rester indéfiniment soumis à un régime inapproprié ; au nom du principe d’antériorité un site industriel peut continuer à exercer son activité à proximité immédiate d’une installation dangereuse ; une gare de triage peut permettre d’entreposer des matières dangereuses sans véritable contrôle.

Les manquements constatés dans la gestion des conséquences sanitaires de l’accident constituent la suite logique des erreurs des premiers jours : dépourvue d’informations essentielles quant à la nature des produits brûlés et aux effets cocktail susceptibles d’avoir été engendrés par l’incendie, l’Agence régionale de santé (ARS) n’a pu exercer sa mission dans les meilleures conditions possibles. Les retards constatés pour contrer les fake news véhiculées par les réseaux sociaux ont alimenté l’angoisse de la population quant aux dommages causés par l’accident sur leur santé.
Sur le plan administratif, la multitude des intervenants a néanmoins laissé de côté certains maillons essentiels de la chaîne d’information : à l’instar des élus locaux, les professionnels de santé les plus proches du terrain (médecins de ville, pharmaciens d’officine, infirmiers) ainsi que les intervenants à domicile auraient davantage dû être associés dès le départ au suivi des dommages causés par l’accident.
En outre, l’appréhension de l’urgence sanitaire par l’unique prisme quantitatif du nombre de morts ou blessés est inacceptable et sous-estime largement les risques chroniques : le principe de précaution aurait dû prévaloir. C’est ce même principe qui doit guider le suivi sanitaire des populations à long terme : confiée à Santé publique France, la mise en œuvre de l’enquête de santé a été retardée ; elle devra nécessairement s’accompagner de la mise en place de registres de morbidité. Si l’incendie proprement dit a été rapidement maîtrisé, le panache de fumée né de la
combustion des substances entreposées s’est déployé sur une surface très étendue.
L’incendie a eu des conséquences bien au-delà des zones couvertes par les dispositifs de protection prévus aux alentours des implantations des industries dangereuses. L’origine de l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen n’est pas définitivement établie à ce jour. Sous les réserves déjà formulées quant à l’absence de pertes humaines, le bilan de l’accident est lourd : environ 10 000 tonnes de produits ont été brulées, deux des trois entrepôts de Normandie Logistique ont été en grande partie détruits, le troisième totalement, et le site de l’usine Lubrizol est détruit à 10 % environ. Le plafond des fumées a atteint 400 mètres d’altitude pendant la nuit de l’incendie et le panache de fumée a atteint 20 kilomètres de long pour 6 kilomètres de large au plus fort de sa propagation.

En outre, pour faire face à un risque imminent de pollution de la Seine par le ruissellement de quantités importantes de polluants provenant de l’arrosage nécessaire à la maîtrise de l’incendie, le préfet a activé le plan de pollution maritime (Polmar). Un barrage a été mis en place pour fermer le bassin dans lequel ces eaux de ruissellement se déversaient et les moyens du port du Havre et du port de Rouen ont pu être déployés.
Les opérations de pompage se sont poursuivies jusqu’au début du mois d’octobre.
Les accès de panique, très souvent accidentogènes, sont particulièrement redoutés lors de tout événement inhabituel et inquiétant. Or de telles réactions ont été évitées lors de l’accident de Lubrizol, qui s’est déclenché en pleine nuit.
Il faut cependant se préparer à l’éventualité d’un accident s’accompagnant d’un « visuel » ou de détonations effrayantes ainsi que d’une pulsion contagieuse de fuite. À supposer qu’il en résulte des accidents routiers mortels ainsi qu’un blocage des moyens de secours, la question de la portée juridique et pratique d’éventuelles consignes de confinement se poserait nécessairement.

La communication des services de l’État a souffert de cinq faiblesses principales :
en premier lieu, une information insuffisante sur les zones exposées au panache de fumée et une appréciation trop stricte de la notion de victimes de l’événement, qui a pu être perçue comme un manque d’empathie ;
en second lieu, une formulation confuse des mesures de protection. Les notions de « mise à l’abri », « confinement » ont été- 72 – employées alternativement alors qu’elles recouvrent des mesures différentes ;
en troisième lieu, une présentation insuffisamment détaillée et commentée des substances impliquées dans l’incendie et de leur nocivité pour la santé et l’environnement. Les messages officiels se sont concentrés sur les pollutions visibles et les désagréments olfactifs, comme lors du précédent incident de 2013, en évacuant la préoccupation centrale des citoyens à savoir les éventuels effets des fumées de l’incendie ;
en quatrième lieu, une exploitation insuffisante des réseaux sociaux à la fois pour analyser la crise médiatique et les attentes de la population et pour y répondre efficacement ;
en cinquième lieu, une imprécision sur l’identité des entreprises impliquées dans l’incendie. À cet égard, il a fallu attendre le lundi 30 septembre pour que le président directeur général (PDG) de Lubrizol, France Frédéric Henry évoque l’entreprise voisine du site de Rouen, Normandie Logistique.

Des sémiologues ont également relevé de nombreuses tournures passives, de doubles négations, de périphrases, une récitation de procédures et de protocoles qui n’informent pas réellement sur la situation ; jusqu’au Premier ministre qui, évoquant « la transparence la plus totale, la plus absolue », laissait clairement entendre que la transparence pouvait être autre chose que … transparente.
Lubrizol : un accident industriel de grande ampleur, qui rappelle que le « risque 0 » n’existe pas.
4 janvier 1966 : explosion de la raffinerie de Feyzin. 18 personnes dont 11 pompiers sont tuées et 84 blessées ;
12 octobre 1982 : incendie de la tour de contrôle d’un ensemble de silos à Metz.12 personnes trouvent la mort ;
29 octobre 1987 : 38 000 habitants de Nantes sont évacués à la suite du dégagement d’un nuage toxique provenant d’un dépôt d’engrais ;
9 novembre 1992 : six personnes sont tuées à cause d’une fuite dans la raffinerie de la Mède, près de Marseille, et 37 blessées ;
21 septembre 2001 : 31 personnes sont tuées et des milliers d’autres blessées dans l’explosion de l’usine AZF à Toulouse ;
15 juillet 2009 : une explosion cause la mort de deux personnes au moment du redémarrage d’une plateforme pétrochimique de Total à Carling, six blessés sont également à déplorer.

En termes d’accidentologie, le nombre total d’incidents et d’accidents recensés au sein des ICPE était de 827 en 2016, de 978 en 2017 et de 1 112 en 2018, soit une augmentation de 34 % en trois ans, à laquelle l’accidentologie des établissements Seveso contribue significativement (15 %en 2016, 22 % en 2017, 25 % en 2018). Les établissements Seveso cumulent ainsi un quart des incidents et accidents recensés, alors qu’ils représentent moins de 0,3 % du nombre total d’installations classées, confirmant ainsi l’importance des risques qui sont associés à leur exploitation.

Mesure et Metéorologie : 

Selon la norme NF X 43-0047, les conditions météorologiques (le vent, la pluviométrie, la neige, le gel…) peuvent avoir une influence sur le prélèvement des remontées atmosphériques par modification des vitesses de chute des retombées sèches (en l’absence de pluie); vitesses de chutequi présentent un caractère aléatoire essentiellement dû à la vitesse et à la direction du vent. De ce fait, l’incertitude sur la représentativité du prélèvement peut être assez importante.
L’aérotape est équipé de sa propre station météo. Il ne dépend pas d’informations de la station météorologique la plus proche et parfois distante de plusieurs dizaines de kilomètres. L’Aérotape échantillonne en temps réel, et avec une répétitivité suffisante pour supprimer et même retourner le problème. Il permet ainsi de définir quel contexte météo est plus ou moins favorable à telle ou telle situation. Il vous permet de relier de mieux planifier vos tâches ou actions.

Rhinite allergique :

Depuis plusieurs décennies, le nombre de cas d’allergies augmente dans un grand nombre de pays, et particulièrement en France. Le nombre de personnes souffrant d’allergies a plus que doublé au cours des vingt dernières années. L’allergie aux pollens toucherait plus de 20 % de la population française. L’augmentation de la prévalence (le nombre de cas) des maladies allergiques est d’origine multifactorielle, et résulte vraisemblablement d’interactions complexes entre des prédispositions génétiques et des facteurs environnementaux. 

La rhinite saisonnière, aussi appelée rhume des foins, est une réaction allergique causée par l’exposition aux pollens. Elle débute habituellement au printemps, lorsque certains arbres pouvant causer des allergies libèrent leur pollen dans l’air. Par la suite, d’autres plantes allergènes libèrent leur pollen tout au long de l’été, et ce, jusqu’à la mi- octobre. Les réactions allergiques causées par les différents pollens se manifestent à peu près aux mêmes périodes chaque année, soit :
de mars à juin (pollen des arbres et des arbustes);
de mai à octobre (pollen des graminées, tels que le gazon, le foin, le pâturin et le brome);
de juillet à octobre (l’Ambroisie). 
Les changements climatiques allongent la période pendant laquelle les plantes et les arbres produisent du pollen. Par conséquent, la période des allergies tend à se rallonger.

Les causes diffèrent selon les régions ; la rhinite allergique peut provenir de spores mycosiques aéroportées. La rhinite persistante est consécutive à une exposition tout au long de l’année à des allergènes inhalés à la maison (p. ex., les fèces acariens de la poussière, des composants de blattes, fragments de poils ou de plumes d’animaux) ou à une forte réactivité aux pollens de plante durant plusieurs saisons. On ignore encore si la rhinite et l’asthme résultent du même processus allergique ou si la rhinite est un déclencheur de l'asthme. Fort est de constater que rhinite allergique et asthme coexistent souvent.

Impact de la pollution de l’air sur les allergènes :
La pollution atmosphérique pourrait jouer un rôle dans l’augmentation du nombre de cas de ces pathologies. Les individus peuvent être allergiques aux pollens, aux acariens, aux poils d’animaux, mais ne peuvent pas être allergiques à la pollution de l’air. En revanche, la pollution peut être un facteur aggravant les allergies.
Les polluants atmosphériques issus des activités humaines peuvent agir sur les pollens. En effet, en entrant au contact d’un polluant chimique, la paroi du grain de pollen (similaire à une coque) se déforme et libère des allergènes, qui se disséminent dans l’air et pénètrent dans le système respiratoire bien plus profondément que les grains de pollen. 
Ainsi, les pollens modifiés par contact avec un polluant chimique ont un potentiel allergisant beaucoup plus élevé.

Impact de la pollution de l’air sur la sensibilité individuelle :
Parallèlement, la pollution de l’air fragilise l’individu. Les polluants atmosphériques accentuent l’irritation des muqueuses nasales ou oculaires et abaissent le seuil de réactivité allergique. Par exemple, l’ozone (O3) et le dioxyde d’azote (N2) augmentent l’hyper réactivité bronchique en favorisant la production d’anticorps, activateurs de l’allergie. De plus, l’ozone altère les muqueuses respiratoires et augmente leur perméabilité. Cela engendre une réaction allergique à des concentrations de pollen plus faibles. 
Certains polluants chimiques de l’air peuvent donc accroitre la sensibilité des
personnes aux pollens. L’exposition chronique à la pollution de l’air est de plus en plus soupçonnée de jouer un rôle dans l’augmentation de la prévalence des allergies, dont l’asthme.